24/09/2025 bolivarinfos.over-blog.com  6min #291451

 Venezuela : Le véritable objectif du Commandement Sud sur les côtes vénézuéliennes

Venezuela : Trump menace et le Venezuela signe un pacte avec la Russie

Par Alberto Lopez Girondo

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar infos

Ce Donald Trump qui, jusqu'à il y a un peu plus d'un mois, prétendez au prix Nobel de la paix pour avoir obtenu un accord entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan semble avoir renoncé à ce prix. Ou peut-être penses-il que si on l'a donné à Barack Obama, le sien ne devrait pas non plus sonner comme une imposture. C'est pourquoi maintenant il renforce ses menaces contre le Venezuela et soutient fermement le génocide à Gaza, alors que beaucoup de alliés, bien qu'à contrecœur, soient en train de tourner le dos à Israël.

Ou peut-être que l'empire se sent tellement effrayé, comme s'il courait dangereusement vers un affrontement contre les puissances qui lui mordent les talons. Par empire, comprenez États-Unis, Israël, Royaume-Uni, et par ennemis, Chine, Russie, Inde et BRICS. Preuve à l'appui : alors qu'ils attaquent deux petits bateaux de pêche face aux côtes vénézuéliennes sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue, il cherche à réactiver des bases militaires dans les Caraïbes, équateur et en Afghanistan. Le Gouvernement de Benjamin Nétanyahou, pour sa part, s'est lancé dans l'expulsion ou l'extermination de toute la population native de la ville de Gaza-ce qui arrive d'abord-face à la lente réponse des institutions et à la croissante indignation publique, quelques heures avant que ce mardi, à la 80e assemblée générale des pays membres des Nations unies, s'ouvrent les débats des chefs d'État.

Au début du mois, très pas signé un ordre exécutif pour changer le nom du ministère de la Défense, en ministère de la guerre, un nom abandonné en 1947. Deux jours plus tard, le fonctionnaire en charge de ce secteur, Pete Hegseth, s'est rendu à Porto Rico et en quelques heures, 5 avions de chasse F-35 ont atterri à la base navale de Roosevelt Roads à Ceiba. Jeudi dernier, les marins stationnés là ont effectué un simulacre de débarquement qui a déclenché les alertes à Caracas.

Il s'agit d'un détachement qui avait été désactivé en 2004, et que le président va réouvrir pour soutenir une éventuelle incursion au Venezuela. On pourrait dire que Roosevelt Roads symbolise les mouvements tectoniques qui ont été enregistrés dans le monde : Elle avait été créée en 1941, quand les sous-marins nazi menaçaient de contrôler la mer par où, 1492, Christophe Colomb a réalisé, sans le savoir, cet autre grand tournant de l'histoire qui, pendant un peu plus de cinq siècles, a donné la prééminence à l'Occident. Elle avait été fermée quand il semblait que l'histoire était finie, selon Francis Fukuyama.

En même temps, en Équateur, le gouvernement du patron, bananier, Daniel Noboa, l'un des inconditionnel de la Maison-Blanche, à signer Ven, deux décrets pour l'égaliser, la réouverture de la base de Manta, fermé en 2009, sous la présidence de Rafael Correa. La constitution de Montecristi interdit tout type d'installation militaire étrangère sur son territoire. Nobo prétend tuer deux oiseaux avec une seule flèche : que les citoyens disent s'il veulent une réforme de la Constitution, et d'autre part s'ils acceptent les bases militaires d'un notre pays. Le vote aura lieu le 30 novembre.

Afghanistan, la chose a aussi ses bémols. Tramp dit qu'il veut rouvrir la base aérienne de Bagram, fermer quand les États-Unis ont rapatrié les derniers fonctionnaires de Kaboul, en août 2021, la queue entre les jambes. Le plan du Pentagone et de rétablir une garnison stratégique près de l'Iran, du Pakistan et de l'Inde-des pays qui possèdent l'arme atomique-et à 1heure d'une usine nucléaire chinoise. Mais les talibans ne sont pas prêts à tolérer la présence militaire des États-Unis. Les troupes étasuniennes on fait suffisamment de dégâts dans ces régions, depuis leur arrivée, le 7 octobre 2001.

Au Venezuela, tandis que le ministre de la défense, le général Vladimir Padrino Lopez, annonçait le plan stratégique « Caraïbes souveraines » 200 avec le déploiement de bateaux de la marine jusqu'à l'île d'Orchila, à quelques 160 km de Caracas, où se situe la base Antonio Diaz, l'Assemblée nationale approuvait à l'unanimité un projet de loi concernant un traité d'association stratégique avec la Russie.

L'accord entre Maduro et Vladimir Poutine a été signé lors de la visite du président, bolivarien à Moscou, en mai dernier, mais avait besoin d'être approuvé par l'assemblée. Les menaces de Trump ont accéléré les choses.

Entre autres choses, ce pacte comprend une large, collaboration d'art, des domaines de l'économie, de l'énergie, démine, de la science, de la technologie et dans le domaine militaire. Il établit un projet d'exploration et de traitement du pétrole et du gaz par une entreprise mixte entre la compagnie russe Rosneft et PDVSA, Patromonagas.

Il contient aussi un schéma d'assurance pour le transport de pétrole qui tienne compte des sanctions dont on souffre aussi bien le Venezuela que la Russie. De plus, il promeut le développement de chemins de fer et de télécommunications et, au niveau politique, envisage un soutien mutuel dans les institutions internationales face à d'éventuelles menaces envers l'un ou l'autre des signataire.

Il faut rappeler que ce n'est pas le premier accord entre les deux gouvernements et que les forces armées vénézuéliennes sont équipées avec du matériel russe et reçoit un entraînement de la Russie. En effet, le Venezuela fabrique sous licence des fusils AK et des missiles et a des avions de combat Sukhoi Su-30.

Accords à Londres

La tournée de Donald au Royaume-Uni a servi aussi au patron immobilier à voir de ses propres yeux en quoi consiste la pompe du vieil empire anglo-saxon -avec un banquet pantagruélique, et clairement obscène, offert par le roi Charles III- pour la signature d'un pacte entre les deux alliés face à un avenir qu'ils vont rencontrer une fois de plus dans la même tranchée.

Ce qu'on appelle « l'accord de prospérité technologique » est destiné à reprendre du terrain à la Chine en accélérant les recherches en intelligence artificielle pour « le développement de médicaments, de traitements plus rapides et de meilleurs soins oncologiques et le soutien à des projets nucléaires civils. » Ce sont les termes du communiqué officiel.

L'agence Xinhua souligne que pour ce pacte -de sang, dirait-on- la firme, Microsoft a investi 30 000 000 000 de dollars étasuniens dans des infrastructures d'intelligence artificielle au Royaume-Uni et Google ouvrir un centre de données à Waltham Cross, Hertfordshire, dans le cadre de l'investissement de milliards de dollars en deux ans qui évite ponctuellement l'Europe.

Trump et le premier ministre Keir Starmer ont révélé ce pacte lors d'une conférence de presse au cours de laquelle ils ont fait allusion aux différences entre les deux dirigeants. C'est que le locataire du 10 Downing Street penche pour la reconnaissance de l'État Palestinien alors que celui de la Maison-Blanche a souligné que ce problème est « l'un des rares désaccords », avec le dirigeant travailliste. « La situation à Gaza est intolérable », a dit, par contre, le premier ministre britannique.

Source en espagnol :
 resumenlatinoamericano.org
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